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[vc_row][vc_column][vc_column_text]Pour bon nombre d’entre nous, le stress est un concept fourre-tout désignant un vague sentiment de malaise. Et pourtant il est une réaction biologique bien réelle à une stimulation extérieure physique, psychique ou sensorielle. Plus précisément, c’est un quasi-réflexe qui se décompose en trois phases : alarme, résistance, épuisement.

1/ L’alerte au stress

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La phase d’alerte intervient au moment où nous détectons un évennement “stressant”. C’est la première manifestation du déclenchement d’une phase de stress. Notre rythme cardiaque augmente, notre tonus musculaire et notre taux de sucre dans le sang s’effondrent. Notre organisme,  à cet instant s’organise pour s’adapter à l’évennement stressant qu’il a détecté.

Biologiquement parlant, de façon schématisée, cela se passe de la façon suivante:

Le système nerveux envoie un message à l’hypothalamus qui, en agissant sur la glande médullo-surénale, libère de l’adrénaline dans le sang en quelques secondes. Le corps, ainsi stimulé, augmente le rythme du coeur (donc son débit) pour mieux oxygéner les muscles et les tissus, et facilite la libération du sucre et des graisses par le foie. C’est un premier stade où la mémoire et la réflexion sont améliorées. Nos pupilles se dilatent, nous disposont d’une meilleure accuité visuelle. Tous nos sens se retrouvent en hyper activité. Quelle que soit la nature du déclencheur  de stress, la réponse biologique de l’organisme sera toujours la même.

2/ La résistance au stress

Si le stress persiste, nous rentrons alors dans une phase de résistance. Notre organisme est en position d’alerte et de mobilisation pour tenter de capitaliser d’autres ressources afin de trouver un nouvel équilibre. Il se met à secréter d’autres hormones : l’endorphine aux vertus apaisantes, le cortisol, la dopamine, la sérotonine et enfin des hormones sexuelles.

A petites doses, ces hormones sont bénéfiques, mais si le processus est trop fréquent et répétitif, et sans contrôle, le corps devient agressé par la toxicité de ses homones.

A ce stade, le stress est considéré, d’un point de vue biologique, comme un agent stimulant bénéfique pour l’organisme. C’est en quelque sorte une phase de survie en réponse à une situation de mise en danger.

3/ L’épuisement au stress

Si le stress perdure et que l’organisme est incapable de faire face, alors il devient dangereux pour notre santé car les dépenses énergétiques nécessaires sont trop importantes.

Nous rentrons alors dans une phase d’épuisement. Nos défenses immunitaires perdent du terrain, ce qui nous rend extrêmement sensible aux agressions extérieures. Nous sommes alors dans un état de tension excessive. La soupape de sécurité explose et nous assistons à l’apparition d’autres signes physiologiques tels que l’accélération du pouls, l’élévation de la pression artérielle, la sudation, l’accélération du rythme respiratoire, ou la contraction des muscles abdominaux et dorsaux.

Les causes qui provoquent le stress ne sont pas établies de façon précise. Une même situation engendrera  des réponses différentes suivant les individus et suivant l’état de l’individu. La réaction ne sera pas homogène ni automatique, mais on connaît les environnements et les facteurs aggravants qui vont aggraver ou minimiser la réponse de l’organisme à une situation de stress.

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