Dépression suite à l’arrêt du tabac : comment l’éviter ?

De nombreuses personnes après l’arrêt du tabac sont exposées à certaines formes de dépression. Il s’agit notamment d’un état dû à l’accumulation du stress, de l’angoisse ou encore de l’anxiété.

Cette situation peut non seulement être un véritable supplice pour la personne elle-même, mais aussi pour son entourage. Il convient alors de trouver la meilleure manière pour éviter à la personne de sombrer dans la dépression. Découvrez dans cet article des informations utiles à cet effet.

Faire un état des lieux des différentes sensibilités dépressives et anxieuses

Il est très important de prendre certaines précautions avant d’arrêter de fumer. Pour y arriver, il convient de procéder à un état des lieux de votre santé et de votre mental.

La meilleure chose à faire, c’est de se faire assister par un médecin tabacologue.

Vous pouvez aussi vous servir de questionnaires internationaux qui sont relativement simples à interpréter et à remplir. Ces différentes mesures vous permettent de connaître à l’avance votre état de dépression, de même que votre état d’anxiété pour faire face à votre nouvelle vie de non-fumeur.

Pour le compte du premier questionnaire, il concerne le test d’Hamilton qui explore votre état d’anxiété. Le second questionnaire concerne le test de Beck et explore votre état dépressif. Pour répondre à ce questionnaire, nous vous conseillons dans un premier temps de le tenter en 13 questions.

Cette démarche vous permet d’avoir une idée de votre état de dépression. Très souvent, l’arrêt du tabac peut entraîner fatigue et déprime et au passage de graves conséquences. Après les différents tests, si vous constatez que votre état de dépression et d’anxiété dépasse la moyenne, référez-vous à un professionnel de la santé avant d’arrêter de fumer.

Compenser le vide avec des petites doses de médicaments

Pour empêcher l’apparition des troubles et éviter que ces derniers soient difficiles à vivre pour vos proches et vous, certains médicaments sont recommandés. L’arrêt du tabac n’est pas une mince affaire. Pour cela, il est important de prendre ces différentes mesures pour être à l’aise lors de l’arrêt du tabac au cours des premiers mois.

Très souvent, les rechutes sont liées aux troubles de l’humeur. Ces troubles sont généralement associés à la réduction d’un produit dont votre cerveau est dépendant. Il s’agit de la sérotonine.

Vous devez alors faire un état des lieux correct pour évaluer vos forces et vos faiblesses. Il est recommandé de maintenir pendant une courte période votre taux de sérotonine pour permettre à votre cerveau d’être optimal.

De nombreux fumeurs sont soumis à un traitement antidépresseur. Ce traitement peut être par voie pulmonaire. Toutefois, ils peuvent se sentir agressés quant à l’idée d’être soumis à un traitement antidépresseur plus léger sur une courte période.

Il est nécessaire de rappeler que la volonté à elle seule ne suffit pas toujours pour surmonter les obstacles. Pour y arriver, la chimie est aussi une bonne approche.

Avoir les bonnes informations et prendre ses précautions

Pour les personnes qui veulent arrêter de fumer, la première information à connaître est d’ordre chimique.

De façon générale, les fumeurs vous diront qu’ils dépendent de la nicotine. Cependant, ils ignorent qu’ils ont développé, à force de fumer, une dépendance à plusieurs autres produits chimiques.

Ces différents produits se retrouvent tous dans la fumée de la cigarette et présentent les mêmes effets que certains antidépresseurs pour le cerveau.

Ainsi, la majorité des fumeurs se servent de la cigarette comme refuge pour ne pas déprimer.

Certains fument pour toujours garder une bonne humeur et échapper aux conditions de vie désagréables. Lorsque les conditions de vie désagréables ne sont pas revues, la suppression de certains produits jouant le rôle d’antidépresseur peut aggraver les troubles de dépression chez la personne.

Cette situation peut même remettre en cause sa décision de ne plus fumer. Les conséquences peuvent être désastreuses. Le fumeur peut se recroqueviller sur lui-même et ne plus avoir envie de communiquer avec son entourage ou de partager avec ses proches ce qui lui arrive.

En outre, il peut aussi commencer à perdre progressivement goût à la vie. Il convient donc d’évaluer l’ensemble de ces paramètres avant de se lancer dans cette aventure qui n’est pas facile.